Il y a des souffrances comme il y a des plaisirs
Il y a des Je t'aime que le temps n'effacera jamais
Il y a des mots, des gestes comme tant de désirs
Que même un Adieu ne saurait effacer.
Il y a des coeurs qui saignent dans le trouble
Comme ces rivières de tendresse taries
Quand on voit s'éloigner peu à peu son double
Et qu'il ne nous reste plus que nos yeux meurtris.
On peut bâtir une vie sur des larmes
Comme on peut s'envoler vers ses rêves
On peut crier en silence tout son charme
Et rester seul avec son coeur qui crève.
Il y a des choix à faire, des vies à mener
Il y a des pardons à vivre, de la tristesse
Comme il y a des chemins à emprunter
Comme il y a des cris de détresse.
On peut cent fois tirer l'alarme dans son regard
Comme on peut indéfiniment rire de tout
Et un jour perdre l'Amour, en rester hagard
Vaciller, tomber, pleurer, mourir debout.
Il y a des mots comme il tombe la neige
Qui ne sont des passions de douceur
Et fondent dans le tourment d'un arpège
D'une voix qui s'éloigne dans l'erreur.
Alors il ne reste plus qu'à tout ranger
Qu'à faire comme si tout ça n'était rien
Car il y a des histoires comme il y a des baisers
Qui sonnent le glas des adieux au destin.
Christophe